Manu Dibango

Avec son saxo, ses lunettes noirs et son crâne rasé il est l'un des pionniers de l'Afro jazz. Une renommée internationale. Manu Dibango arrive en France en 1949, envoyé par ses parents pour y poursuivre ses études. Au début des années 1950, Manu Dibango découvre le jazz, joue de la mandoline et apprend le piano. Il s'initie plus tard au saxophone et s'envole pour la Belgique où il intègre des orchestres qui jouent dans des clubs privés et cabarets. Il côtoie le milieu des artistes congolais dans l'ambiance de l'accession du Congo belge à l'indépendance. Il sera engagé par la légende de la rumba Grand Kallé dans son orchestre African Jazz. Celui-ci l'embarque pour une tournée au Congo.
En 1967, il sort son premier album "Saxy Party". En 1972, il devient très célèbre avec "Soul Makossa", considéré comme le tube africain de tous les temps. Le morceau est repris par des grands de la musique américaine comme Michael Jackson et Rihanna.
En 1994, il dévoile "Wakafrika", un album qui réunit les ténors africains comme Youssou N'Dour, King Sunny Adé, Salif Keïta, Angélique Kidjo, Papa Wemba et bien d'autres.
Manu Dibango meurt le 24 mars 2020 en France des suites de la maladie à coronavirus Covid-19.
Il avait quatre enfants , deux fils, Michel, James et deux filles, Marva et Georgia.